vendredi 30 octobre 2009

For how long (2)




Two years ago I wrote a post about the Afghanistan war, with two former marines not disagreeing with my position.

And where are we now?

Well, the US army has lost 450 additional soldiers and the British about 150. Those figures are next to insignificant in terms of war casualties, save for the families of said casualties of course. Several high ranking Americans have admitted the situation was getting worse and they also said or wrote that they couldn't figure out any military solution to this war.

The first and only reason why the coalition went there in the first place was to get hold of OBL.

1°) He's still on the run and nobody really seems to care about his whereabouts.

2°) This goal has been completely forgotten, and now the US and their allies once again are engaged in an impossible nation-building task. Even more impossible than in Iraq.

Now President Obama is in the process of deciding what his country should do about this war which has been going on for 8 years now. That is the second longest period of war of the US after the Vietnam war.

Pr. Obama is listening to the crème of the American army in order to take a decision. I can't help but think that if it were for the generals, the US would still be in Vietnam.

We're told that the prospect of an eventual and premature withdrawal of the western armies from Afghanistan would present at least two dangers :

1°) It would give the enemies (wait here, who are the enemies in this country but the occupiers themselves?) and terrorists round the world a terrible signal of weakness. To make it short, it is a matter of national pride not to withdraw in front of an impossible situation.

2°) A possible withdrawal would provide terrorists an open road to carry out more and more of their criminal and coward crimes.

But as far as I can remember there were no terrorists in Iraq before the country was invaded. There's been a respite (not a complete end) for the last two years but suicide attacks have began to happen more and more frequently again. The last one caused the death of 150 people...

The Afghan people did nothing against the West, the Taliban regime had diplomatic ties with only three countries in the world : Saudi Arabia, Pakistan and (not sure) the United Arab Emirates. Three close (and "trustful") allies of the US. There were no terrorists in Afghanistan prior to the invasion. Now, they simply abound. Unless the US and their allies kill all Afghans holding weapons like they would kill cockroaches, there always will be "terrorists" in Afghanistan until the country gets rid of his occupiers..

Terrorists being the name they're given to by the western media, combatants or resistants being the names they call themselves.

As a reminder : 17 of the 20 terrorists responsible for the 9/11 attacks were from Saudi Arabia, one of the three regimes with diplomatic ties with the Talibans. With friends like that... When will the US get free from their oil providers? Not about to happen I'm afraid.

One week ago or so, Sarkozy said there won't be one more French soldier sent to Afghanistan. The man isn't exactly reliable we know, but did he really say these words like he were speaking in the air or was he speaking after he had talked with Obama, which would be a way to announce the direction the military will engage into in the next months? e.g. progressive withdrawal.

For sure Obama is confronted with a very, very difficult choice, particularly with regard to his political opponents on the right. But many Democrats also, wouldn't accept what would look like a symbolic defeat for their country. Let's get real here : the defeat is on its way, nearly achieved.

How many more American lives will this insane war claim?


mercredi 28 octobre 2009

Prémonition?



J'avais depuis quelques jours l'idée d'un billet sur les humoristes français et étrangers et j'ai pensé hier à Pierre Doris en me demandant s'il était mort ou encore parmi nous comme on dit.

Bon, ce matin j'ouvre mon ordi et j'apprends qu'il est mort la veille.

Ce n'est pas la première fois que je fais cette expérience de penser à quelqu'un pour apprendre quelques jours plus tard qu'il, ou elle, est mort(e).

Qui n'a pas connu semblable pressentiment ou entendu quelqu'un narrer la même expérience?

Rien de scientifique bien sûr mais la confirmation empirique qu'il y a une autre réalité que celle des sens et de la raison décidément.

Et la religion n'a rien à faire là, elle profite seulement de phénomènes inexplicables pour se les approprier d'une façon ou d'une autre.

Who's next?

lundi 26 octobre 2009

Bassesse



J'aime pas vraiment Sarko mais pas au point de mettre sur le blog la vidéo où il est entarté.

Facile à trouver de toutes façons et ce n'est nullement drôle.

Le type qui fait ça s'est retrouvé plusieurs fois devant les tribunaux qui ont été lamentablement complaisants je trouve.

L'entartage qu'ils appellent cette action à la portée politique nulle à tous points de vue et dont le seul objectif et la seule raison d'être est d'humilier la victime, surprise et bien évidemment sans parade possible. C'est d'une lâcheté sans nom d'autant que les gars qui font ça le font en escouade.

La pire forme de protestation imaginable de la part de connards qui s'autocongratulent de leur audace idéologique et pratique : ils s'en sont pris à une forme de pouvoir, politique ou autre, qui n'a pas l'heur de leur plaire et ils fêtent ça comme des décérébrés qu'ils sont.

Consternant!

dimanche 25 octobre 2009

Subliminalement vôtre




Je perds beaucoup trop de temps à lire les commentaires des lecteurs de la presse française ou américaine. Libé, le Monde, le Figaro, Marianne 2 etc. , des centaines de commentaires par jour, presque autant de bêtises (sans parler de l'orthographe, c'est parfois incompréhensible). Mais tout de même, il se trouve parfois une réflexion intéressante d'un lecteur, une qui tranche des lieux communs et des réponses attendues.

Dernière occasion, l'interdiction d'un spectacle de Dieudonné à Grenoble.

Ça c'est pour la liberté d'expression en France...

Parmi les réactions (je ne les ai pas toutes lues non plus) un lecteur fait remarquer que depuis quelques temps (quelques mois, un an ou deux grand maximum) on ne dit plus simplement Dieudonné comme il était appelé depuis 15 ans qu'il fait de la scène mais Dieudonné M'bala M'bala. Je l'avais à peine remarqué, sans plus.

On sait quelles sont les cibles habituelles de Dieudonné : les Juifs et les sionistes (il ne se cantonne pas à cela d'ailleurs). Comme il n'est écrit nulle part que la philosémie soit obligatoire en République, je ne vois pas pourquoi il devrait changer de registre. A moins bien sûr, qu'un terrorisme intellectuel permanent et la Doxa contemporaine n'aient imposé leurs normes dans les sociétés occidentales? Mais ça se saurait ça, on réagirait...

Qui est derrière les manifestations anti-Dieudonné? Elles ne s'en cachent nullement puisque ce sont des organisations telles que le CRIF, la LICRA, la Ligue des droits de l'homme qui régulièrement portent plainte contre notre homme.

En faisant régulièrement rappel des origines africaines de Dieudonné, les porte-voix de ces associations pratiquent -pas du tout innocemment et par hasard- une intox subliminale qui renvoie Dieudonné à tous les clichés que cristallise l'image de l'Africain arriéré, irresponsable, éventuellement génocidaire et anthropophage.

Exactement les thèmes que sont supposées combattre ces associations humanistes (on va dire). On est humaniste et tolérant, bien sûr, bien sûr, mais de façon sélective, c'est plus sûr, on garde sa bonne conscience immaculée, son rôle auto-attribué de gardiens du Bien et du Mal et on exclut de son champ d'action ceux qui pensent différemment et le disent, et ce en n'hésitant pas à utiliser les méthodes mêmes qu'ils n'ont de cesse de condamner.

Rappelez-moi comment sont nés les Protocoles des sages de Sion?

Ça a commencé de la même façon, rumeurs, insinuations, calomnies, "au fond de nous-mêmes on sait bien qui ils sont et comment ils vivent, ils ne sont pas comme nous, on se comprend hein?"...

C'est par ces méthodes fascisantes, ni plus ni moins, que Dieudonné à été carbonisé en France, diabolisé par un certain lobby, juif/sioniste, appelez ça comme vous voulez, Quant à moi j'appelle un chat un chat!

(J'ai déjà consacré un billet à Dieudonné et ce qu'il subit.)

vendredi 23 octobre 2009

Jews on high seas.


Whether R or D, every American administration since the end of WWII has had one intangible dogma in foreign policy : unconditional support to the State of Israel, through thick and thin and whatever the cost.

And yet, it hasn't always been the case.

Up to 1944, Jews were immigrants like others, coming mainly from Europe, more precisely from the Ottoman Empire, the Russian Empire and the Austro-Hungarian Empire. They later arrived from Greece, Poland, Germany but very few from France. One may wonder why, since it's so evident according to the American MSM that France is a hotbed of anti-Semitism...

They were accepted as immigrants like everyone was, not because they were Jewish but because America had a vital need for an ever increased number of individuals in order to populate her such large territory.


In their vast majority, Americans are all in favour of the Jews. Nothing wrong with that. But how much do they know about the dramatic fate of the Jews fleeing the Nazi persecutions aboard the MS St. Louis (1939)

The Jews aboard were denied entry on US soil and had to be returned to Europe, in the UK, Belgium, the Netherlands and... France, yes, this most horrific anti-Semite country. 224 of them were allowed to disembark in France when the US turned them down!!!

The official American stance about Jews began changing with F.D. Roosevelt in 1944 and, the year after, with the discovery of the concentration camps and the Holocaust.

Back home, the Jewish organisations, communities, committees, fund raisers etc. then undertook a program of sensibilisation to the peculiar situation of the Jews, both towards the political and economical elite and the American people.

By mean of guilt, entrism (by 1940 there were about 3 millions Jews in the US), subliminal identification process between Americans who, in the first place, were refugees from European religious intolerance and the Jews who also were persecuted in Europe for their faith, using another analogy between the chosen people and the manifest destiny, the Jewish community succeeded into pressing the US to put on the UN agenda the creation of a specifically Jewish State.

Then there was this movie, Exodus (1960) by O. Preminger based on a novel by Leon Uris (look for yourself what his origins were), were it was plain to see that we were witnessing a revival of the Mayflower odyssey, with persecuted people in search of the promised land.

Like the former American colonials, the Jews had to start to build a nation from scratch, in lands stolen to Arabs who then became their arch enemies. Can't anybody see this other analogy with how Americans proceeded during the American Old West period, chasing the Native Indians into Indians reservations?

After so many parallels were set up between the Americans and the Jewish people, how could one wonder why Americans, by and large, consider the Jews like their closest allies, the ones they have the duty to protect, both peoples being so religious and tied to each others by so many bonds?

How grateful the Israelis have been!!! How many Americans remember or even know about what happened to the USS Liberty?

From which other country would America have tolerated such an act of war? Iran?

Israelis said it was a mistake. Strangely enough, the American Navy didn't believe one word of the Israeli version.

Links abound on this matter like Here and the subsequent links.

And to top it all, the Israelis regularly send spies in the US

There are many more links about Israeli spies in the US but, as far as I can see, they originate from far rightists American groups so I abstain to link them.

Yet, there are anti-Semite factions in the US, like the American Nazi Party.

60 years after the Jewish comunity took hold of the State department and has imposed its doxa to the American MSM, no wonder America is now so tied to Israel's interest that she has lost all credibility in the M.E as a potential peace-broker.


jeudi 22 octobre 2009

Je cherche, je cherche (2)










J'avais écrit un billet sur ce thème il y a 1 mois.

- En cherchant bien, j'ai pensé aux réformes des cartes judiciaires, militaires et sanitaires (celles-ci étant déjà dans la seringue depuis plusieurs années). Peut-être y a t-il là quelque chose de positif.

En tout cas, les élus locaux -même de droite- ne semblent pas entièrement satisfaits, ce qui n'est guère étonnant, les roitelets et consorts de province ne voient jamais d'un bon œil que l'on touche à leurs petites vassalités.

Alors peut-être ces réformes sont-elles une bonne chose à mettre au crédit de Sarko. Je n'en sais trop rien.

Après tout, il est peut-être matériellement impossible qu'il n'ait rien fait de positif. Ça se saurait tout de même...

Il y a 18 mois, le rapport Attali détaillait en 300 mesures ce qu'il fallait faire pour relancer l'économie française.

D'emblée, sans même avoir lu ledit rapport, Sarko excluait la suppression des départements, la suppression du principe de précaution et la déréglementation des pharmacies. 
Quelqu'un a t-il des nouvelles de ce qu'il est advenu des 297 autres propositions?

mercredi 21 octobre 2009

Lucky Americans



Last sunday, Prince gave, well, performed twice in the Grand Palais in Paris. All seats were sold out in less than two hours. The audience knew he's an American artist and that he kind of was an image of America by himself.

I can't think of any European artist faring as well in any American city -save a British- because European countries, by and large, have no musicians as talented as those America never ceases to produce since WWI.

Lucky Americans, both in terms of musicians or film makers worldwide famous.

When we refer to each others, Americans and Europeans, the US has an enormous advantage over Europeans : they're one nation with one language. Whatever the political dissensions between themselves, they're united. And Europeans know that.

When I see the Europeans being mentioned in America's media, I wonder if Americans actually know how divided Europeans really are. We're as foreign to ourselves as was the case one or even two centuries ago.

What do the Poles know about the Greeks? Just nothing! Is there anything common between the Danes and the Portuguese? Nope! Does a Dutch feel closer to a Croatian than to an American? Certainly not.

There are few exceptions like the Swedes and the Norwegians, the Portuguese and the Spaniards, the Germans and the Austrians because they somehow share some periods of History and their languages are more or less similar but overall, Europe is made of some 35 different countries which will never get along like Americans can.

15, 20 or even 25 century old countries with as many languages you can imagine, will never overcome this state of affair.

Nationalism is still vivid and alive among European countries and the so-called European Union is a daily opportunity for each of the 27 members to claim and demand an exception for their personnal case.

Save for politicians and CEO of the biggest companies who know their foreign interlocutor, the vast majority (say 99,9% of the population) just know nothing about their neighbours.

Going back to Prince, there may exist great or just good artists in Germany, Italy, Poland etc. but nobody knows them outside their respective frontiers. Just a tiny part of Europeans interested in modern art for example or music and the film industry can name several artists in their field of competence. But these are just an ipsy tiny bit of the 450 million people living in Europe.

Although German is the native language most spoken in Europe (85 million) English is the only way to communicate between Europeans. And we're usually exceptionally bad at it.

Lucky Americans whose unity makes their strength!

Once again, when they're told of Europeans, Americans shouldn't be fooled into thinking Europe makes an equal counterpart to America.

Europe has 450 millions inhabitants vs 300 in the US, the European GDP is bigger than that of the US and the percentage of European economy in the world trade is bigger than that of the US but it would be unrealistic to consider Europe as a united block in the world. No, it's not.

Eventually, China will settle the score...


(Anijo, je sais que le billet aurait pu être écrit en français, tu aurais tout compris, mais si tu regardes les statistiques de visiteurs tu verras que plus de 3.500 viennent des États-unis. Cela me surprend, comme me surprend la troisième place de l'Arabie Saoudite. Et je ne crois pas que tous parlent le français. Plus de 1.700 visiteurs en provenance d'Arabie Saoudite??? Bon, il y a bien eu le billet sur Sexe, love and passion à la française mais tout de même...)

mardi 20 octobre 2009

Spécial EYGH



J'ai commis le 23 septembre dernier un billet, Je veux nun nenfaaaannnt, qui a pu paraître choquant à certains habitués des lieux.

Il se trouve que je suis tombé il y a quelques jours sur un texte de Michel Onfray qui proposait sa propre interprétation du fait divers à l'origine de mon billet.


Extrait :

Un fait divers récent, avec Maître Collard dans le rôle de porte-voix médiatique, met au devant de la scène une veuve de trente-neuf ans, déjà mère de trois enfants d’un premier mariage, qui souhaite récupérer les paillettes du sperme de son mari mort depuis un an afin d’entamer sa quatrième maternité... Le cancer généralisé de son mari ne laissait aucun doute sur l’issue fatale. La possibilité de faire un enfant avant le décès était envisageable ; elle n’a pas eu lieu. Le mariage, en revanche, a été célébré.

J’avais examiné le cas dans mon livre et conclu au fait que la bioéthique n’avait pas à répondre positivement aux demandes névrotiques : car se faire inséminer par le sperme d’un mort relève de la névrose. Donner la vie à un être qui saura qu’à sa conception son père était dans un cercueil inflige à l’enfant une blessure sans nom. Procéder d’un cadavre est une peine de mort infligée à vie dès le premier instant… Cette incapacité d’une femme à faire son deuil est reportée sur un enfant à qui elle demande par sa naissance d’assumer le déni de la mort de son père.

Lorsque j’ai découvert un peu de la biographie de cette femme, j’ai trouvé, malheureusement, confirmation de mon hypothèse : cette jeune veuve n’a pas connu son père, mort quand elle avait deux ans, mieux, ou pire, sa mère était enceinte d’un autre enfant quand elle a perdu son propre mari… L’avocat pourra plaider ce qu’il voudra, c’est à un psychiatre qu’il faudrait confier le dossier…

Avec un peu plus de tenue que mon billet, Onfray me conforte dans ma lecture dudit fait divers.

lundi 19 octobre 2009

Après moi le déluge...

On le sait, la phrase est attribuée à Louis XV. Elle n'a guère contribué à sa popularité tellement elle exposait crûment combien le monarque se fichait et se contrefichait du destin de son peuple après sa disparition.

Il n'avait pas le "droit" de dire cela pas plus qu'un capitaine qui a la responsabilité de son équipage.

Non plus que des parents qui signifieraient à leurs enfants le peu (c'est un euphémisme) d'intérêt qu'ils portent à leur descendance.

Mais quand certains se plaignent de l'état du monde qu'on va laisser à nos enfants, leurs légitimes inquiétudes ne s'étendent guère au-delà des petits-enfants. Quant aux arrières petits-enfants de leurs propres petits-enfants, ils s'en contrefichent absolument, ne serait-ce que parce qu'ils ne les connaîtront jamais.

On est là dans la pure construction temporelle. Nos descendants de 2437, qui s'en soucie?

De même, lequel de mes ancêtres de 1648 (si, si, il y en a eu) aurait pu avoir le moindre souci du centième, ou plus, descendant de sa lignée? Et je ne mentionne même pas le Bas Moyen-âge ou l'époque gallo romaine...

Ce n'est pas l'amour de l'humanité ou de leurs prochains qui font que les parents se soucient du devenir de la planète mais c'est bien plutôt une nouvelle expression de l'égoïsme naturel de l'homme qui n'est jamais qu'un animal plus évolué que les autres.

Sa capacité à appréhender/conceptualiser le temps, capacité qui fait défaut chez les animaux, ne se prolonge guère au-delà de sa petite personne.

Seuls ceux qui ont eu la chance de ne pas se perpétuer en autrui peuvent dire la tête haute : Après moi, le déluge!


(j'espère que EYGH ne verra pas trop de nihilisme dans ce billet. J'ai déjà honte...)

dimanche 18 octobre 2009

Harmonies




As a follow up post to the previous one.

For those who know and appreciate harmonies...

samedi 17 octobre 2009

Specifically American



S'il y a une forme musicale spécifiquement américaine, c'est bien le jazz qui a séduit tous les mélomanes du monde entier, au même titre que la musique "classique" traditionnelle.

Jelly Roll Morton and Scott Joplin sont les premiers compositeurs dont les noms nous sont restés. Ils ne sont pas sortis du néant, il y en eut d'autres avant eux.

Ce qui est étonnant c'est que les noirs américains ont repris les instruments et les fondements de la grammaire musicale que les Européens ont développés pendant des siècles. C'est bien tout le solfège classique qui a été repris, les modes, les gammes, les tempi...

Leur originalité essentielle c'est d'avoir élargi le registre assez pauvre des instruments à percussion des orchestres européens. Le drum kit, ce sont les noirs, as far as I know, qui l'ont inventé.

This version of Echoes of Spring was recorded in 1939 The one I have dates back to 1959 and has a slightly more slower tempo, much smoother touch and feeling with it. As usual, it's the first version we heard that we tend to prefer (1959 in my case)

I don't like all styles in jazz. I've heard to much Dixie, not really rich musically wise, my preference goes to be-bop and the piano as an instrument. The big bands have their charm but I couldn't listen to them for hours on end whereas I could for Bud Powell and, in general, the trio formations.

Free jazz is to me simply unbearable. C'est physique, je ne supporte pas.

Now, go to YouTube and listen as many Bud Powell recordings you can find.

jeudi 15 octobre 2009

Ah, sweet souvenirs...

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo




We all have one or several songs which remind us of a very special moment of our youth or even our life. Moments which are absolutely unique so that it is of course impossible to transmit to others our feelings of the time which is associated with said songs.

This Alouette, Alouette by Gille Dreu is one of these songs to me. I remember the place, the girl I was with, how innocent I was etc.

Too bad I could only find this lousy video of this song that I thought I heard in 1970 whereas it dates back to 1968. But it's the only one which gives the original soundtrack.

It happens that I heard the original version of it this very last night on the radio. Contrary to what I thought up today, it's not a part of the Misa criolla (1963) as I would have sworn but from la perigrinacion (1964) by an Argentinean composer, Ariel Ramirez.

The French lyrics were written by Pierre Delanoé and have nothing to do with the original ones.

Like all these so very personal musics which are unknown to most, it will sound like just another song.

For those who heard it 40 years ago, it certainly will recall some whiffs of things past.

mercredi 14 octobre 2009

Se rincer l'oeil

Voici une expression française assez familière dont je me suis demandé quelle pouvait être la provenance.

Tout le monde sait ce qu'il faut comprendre : il s'agit pour les hommes, et pour eux seulement (it doesn't work for women, althought it could as well) de surprendre, intentionnellement ou pas, souvent à son insu, une jolie fille en train de se déshabiller, or better, completely naked.

J'ai trouvé une pseudo explication sur la toile mais elle ne me satisfait pas.

On se rince les mains, la peau ou tout autre surface pour la nettoyer des saletés, poussières ou autres matières qui ont pu les salir au cours de la journée. Une fois rincé, on se sent naturellement plus propre, décrassé.

Dans notre cas, on peut imaginer que l'œil s'est chargé de toutes les impuretés que la vie nous inflige jour après jour et que la vision d'une belle femme dénudée a pour rôle de le libérer de tous les résidus qui l'ont sali depuis le réveil.

Se rincer l'œil a donc une fonction esthétique et ophtalmologique. C'est bon pour la santé. En fait c'est même très moral et hautement recommandé!


(Je n'aime pas la photo de Laetitia Casta, I don't like ribs but this one would have had everybody laughing...)

mardi 13 octobre 2009

De mon plein gré, bien sûr, bien sûr...














J'aimais bien Diam's. Enfin pas au point de l'écouter plus d'une ou deux minutes tout de même. Elle affirmait sa féminité dans un univers rap particulièrement macho et misogyne. Bon, c'était roboratif cet appel à la révolte.

Ça n'a pas duré. Aux dernières nouvelles elle est rentrée dans le rang. Elle qui n'avait aucune attache culturelle, familiale avec l'Islam, elle a épousé Aziz, qui lui en a beaucoup...

Elle porte désormais le voile, fréquente la mosquée et tout cela de son plein gré bien évidemment. Son mari n'a certainement pas eu la moindre influence sur le choix de vie de sa femme.

C'est à désespérer.

dimanche 11 octobre 2009

The caïd from Neuilly strikes again (and it stinks)




In 1970 Dustin Hoffman played the main part of "Little big man"

Americans don't know how lucky they are cos' here in France we have little little man as president...

The gang leader in the Élysée palace has decided that his son (23) will soon preside over the EPAD, a gigantic bureaucratic body in charge of La Défense area, which goal and ambition are to compete with the City of London.

This gives you a notion of the money involved.

Now, the president's son, aged 23, hasn't even completed his studies in law at la Sorbonne, in fact he's doubling his second year and he has the nerve to declare he's fit for the job because he knows all the issues.

Of course mum is the word on the French MSM, TVs or radios alike, and the only way to get some information about this blatant act of nepotism is to look into newspapers and the blogosphere.

As you can expect, all the sycophants in the caïd's party are publicly bowing in front of daddy and sonny, although it is well known that privately many teeth are really grinding. Particularly those of the guys who've been around for 20, 30 years, when daddy's son wasn't even born.

Are there any limits to indecency? No, there aren't when one is a gang leader, mafia style.

Save for Italy and maybe Greece or Bulgaria, no other country in Europe has such a bunch of corrupt and rotten politicians.

Make no mistake here. The situation isn't any better on the left side.

For what I know, Americans don't have much respect for their politicians but it can't be worse than here in France.

Beurk!


vendredi 9 octobre 2009

La classe, la honte



A Pittsburgh Michelle Obama s'est tenue très en retrait de Berlusconi qui était prêt à lui claquer la bise, se contentant de lui serrer la main. La classe.

A Pittsburgh également, Obama n'a pas même répondu à la demande de Sarko d'un tête à tête (photo op pour le gnome). Il sait à qui il a affaire et ne veut pas se compromettre avec ce genre de petit roquet.

Pas si naïf que d'aucuns veulent le croire.

Aujourd'hui Barack Obama, l'américain, obtient le prix Nobel de la paix quand en France tout ce qu'on a à présenter au monde ce sont de sordides histoires de tourisme sexuel du Ministre de la culture sous la présidence du caïd de Neuilly.

Et Sarko qui veut jouer d'égal à égal avec Obama. La honte.

Et Walesa est dubitatif sur cette distinction. Lui qui a reçu la médaille de la liberté de la part du Congrès américain... Serait-ce l'amertume qui le fait ainsi réagir parce qu' Obama a renoncé au bouclier antimissile que la précédente administration (Bush) voulait installer en Pologne et en République Tchèque?

Sarkozy, Berlusconi, Walesa etc. ils ont bonne mine les Européens face à la classe du couple présidentiel américain.

Y aura t-il un trou assez petit pour qu'on s'y enfouisse le plus profond qu'il se puisse?

jeudi 8 octobre 2009

I've heard it before




Eh oui, c'était My Sweet Lord (1970) qui a valu quelques déboires juridiques à George.

Il a fini par racheter les droits de la chanson.

Les processus de la création artistique sont mystérieux parfois.

mercredi 7 octobre 2009

mardi 6 octobre 2009

Le melon



Celui-là m'énerve grave décidément. Il s'est fait reconnaître comme le spécialiste grand public de l'écologie, c'est un créneau comme il y en a tant d'autres. Et puis qui est contre l'écologie?

En fait il a été précédé par René Dumont dans les années 70 quand à l'époque, l'écologie était associée aux babas cool post 68. De gentils rêveurs qui voulaient arrêter la marche du progrès.
Des irrationels anti nucléaires, qui n'en fumaient pas moins comme des pompiers, et dont le programme consistait apparemment à retourner à la terre. Genre j'élève mes chèvres dans le Larzac etc.

Mais Hulot n'était pas de ces combats, trop jeune, il a profité du sillage laissé par ses prédécesseurs pour devenir producteur télé et la référence écolo des politiques.

Son émission Ushuaia était bien faite, il faut le reconnaître mais là où j'ai compris que le bonhomme était en manque de reconnaissance c'est quand je me suis aperçu qu'il occupait près du quart du temps de son émission.

Pis, je l'ai vu à bord d'un ULM où on passait tour à tour de la forêt africaine qu'il survolait et à lui-même pilotant l'engin. C'est à dire que sur place, au moment du tournage, il avait pensé à installer une caméra au bout d'un des longerons de l'appareil pour que nul n'ignore qu'il était aux commandes. Il fallait qu'on voit sa tronche!

Apport didactique à l'émission : nul! Mais il occupait l'écran, c'était pour lui l'essentiel apparemment.

Un autre ne faisait pas mal dans le genre moi, moi, moi, c'était Cousteau qui lui aussi semblait incrusté dans l'écran, disait son commentaire et parlait de lui à la troisième personne.

J'ai vu pas mal de reportages anglais sur les animaux sauvage, les réserves au Kenya ou en Tanzanie, des reportages sur des tours du monde à la découverte des peuples de la terre, avec toujours l'omniprésence de l'aventurier (entouré mais on ne les voit pas, de toute son équipe dont le toubib au cas ou)...

Toute honte bue, ces gars se la jouent baroudeurs quand il ne s'agit que de se mettre en avant.

Le plus fort à ce jeu c'est Bono qui est parvenu à se faire reconnaître par au moins un président américain, le Pape, le Dalaï Lama et nombre d'autres têtes d'affiche de ce calibre.

Mais bon, après tout, peut-être parviennent-ils à faire quelque chose de positif, je n'en sais rien, donc je m'en tiens là.

Mais tout de même, je vois de grosses têtes de melon ici et là...

lundi 5 octobre 2009

Special Anijo.



This is the latest painting by Anijo.

I took liberty to photoshop it a little bit, not that it is better or more alike to the original of course but the colors, as they appeared on my screen, were a tad too redish.

Don't you have the feeling that it somehow shows the light at the end of the tunnel?

For I see a tunnel getting clearer the deeper we focus on the center of the painting.

Beside, this is where the lizard (coming out of the bottles?) seems to want to go. What kind of delivery is in the waiting for it the further it goes into that direction?

The rendition of such an impression of perspective requires a lot of work and technique, I know.

Bravo Anijo!

dimanche 4 octobre 2009

A bit of sainthood.



This is the final sequence of the film "Au hasard Balthazar" by Robert Bresson (1966).

Here is what they say about it on IMDB and Wikipedia.


The very last notes of music are from the beginning of the 2nd mvt of Schubert’ piano sonata in A major D. 959.

These are pictures which haunt you through the rest of your life.

vendredi 2 octobre 2009

Que du bonheur!




Un article dans Libé de ce matin suscite de nombreux commentaires assez intéressants (ce qui n'arrive pas si souvent) dont l'immense majorité reflète des réactions franchement négatives.

Pas vraiment optimistes les lecteurs de Libé sur ce coup. Avec des arguments qui tournent tous autour des questions de nutrition, de pollution, avec des connotations plus politiques et sociétales aussi.

Il suffit de se souvenir des projections faites vers 1900 relativement à ce que serait ce siècle naissant pour être fortement sceptique sur les conclusions de l'étude danoise en question.

Les progrès qu'a connu la médecine sont inimaginables, cela ne fait aucun doute. L'espérance de vie a crû, dans les pays développés, de façon spectaculaire.

Alors il y a aussi cette fixette sur le nombre 100, tout rond tout beau, qui accompagne l'éternel illusion de l'homme que demain sera meilleur et que la vraie vie c'est pour demain, ou après-demain peut-être. Alors que notre vie c'est hic et nunc, c'est pas à la retraite ou dans un futur qui n'est que l'extension que notre imagination applique au présent.

Pas un, il me semble, des commentateurs n'évoque ce que je crois être l'essentiel : C'est qu'au-delà des questions de conditions physiques, personnelles et collectives, dans lesquelles vivraient les centenaires, il y en a deux qui devraient suffire à rejeter définitivement cette hypothèse : la solitude et l'ennui, qui ne vont jamais l'un sans l'autre.

Souvenons-nous de l'image de Schopenhauer : la vie est comme un balancier qui passe de la douleur à l'ennui et réciproquement de toute éternité. Ce qui fait écho au concept de divertissement qu'avait énoncé Pascal (cf. "Un roi sans divertissement" de Giono)

Simone de Beauvoir a écrit un roman dont le thème se rapproche un peu de notre sujet, Mais c'est d'un homme immortel dont elle raconte l'histoire. Sort certes peu enviable.

Perso, non, je n'ai pas envie de vivre jusqu'à cent ans dans un monde qui n'aura plus rien à voir avec celui dans lequel j'aurai vécu l'essentiel de ce qui, pour moi, valait la peine d'être vécu.

Quelle vésanie encore que de se mettre dans l'idée qu'être centenaire pourrait être l'enjeu ultime de notre vie...


La lecture du lien sur le roman de Giono n'est pas obligatoire... :-)