lundi 30 août 2010

Hou le salaud!








 

Dès que la question israélienne est posée, ça ne manque jamais, dans les minutes qui suivent on se fait taxer d’antisémite (horresco referens) d’extrémiste de droite, motivé par de sombres et criminelles arrière-pensées etc.

Pendant des lustres je m’en suis tenu à la version PC et officielle des gentils colons juifs martyrisés par les vilains Arabes/Palestiniens qui ne pensaient qu’à leur faire du mal (souvenir des Sarrazins?) sans autre raison apparemment que le plaisir sadique du mal pour le mal…

Pour rendre -croient-ils- impossible toute discussion sur la légitimité d'Israël en tant qu'État, les sionistes disposent d'un certain arsenal dont la pièce la plus manifeste est l'accusation d'antisémitisme. C'est gros comme une maison mais ça ne fait rien, ils y recourent toujours, on ne sait jamais, il y en a toujours que ça impressionnera suffisamment pour les dissuader d'aller plus loin dans l'exercice de leur esprit critique. Ça a bien marché depuis une cinquantaine d'années, ce serait bête de laisser tomber.

Une autre méthode consiste à laisser entendre au questionneur qu'il vient de commettre une abomination en s'interrogeant mais que ladite abomination est à ce point au-delà de toute moralité qu'il est impossible de la lui exposer sans se mettre soi-même du côté de l'innommable rien qu'en le précisant, ne serait-ce qu'un peu. Tu te rends compte de ce que tu dis? (sous-entendu: Découvre par toi-même l'horreur des remugles qui te hantent). 

Bigre, qu'est-ce que j'ai dit là? On reste dans l'indécis, le flou, l'imprécis et le non dit, démonstration est bien faite que le questionneur est près de s'exclure lui-même de toute humanité. Mais on ne saura pas pourquoi; il n'a qu'à le découvrir (deviner?) par une rigoureuse introspection qui devrait le persuader qu'il est coupable puisque telle est bien la visée dernière du sioniste : culpabiliser.

La "difficulté" qui amène à éluder le sujet chez la plupart et à ne pas s'exprimer ouvertement sur Israël n'a d'autre origine que la pire méthode qui soit pour réduire au silence qui que ce soit : La culpabilisation, le ressentiment tourné contre soi-même. Parce qu’on touche à quelque chose de très profond chez chacun : le sentiment de culpabilité parfaitement mis en œuvre, exploité et entretenu par le courant sioniste à l’insu même de ceux qui en sont les victimes. 

Et quand certains commencent à se poser des questions, à réfléchir et à vouloir sortir des sentiers battus, la pensée sioniste qui a inconsciemment imprégné le tissu intellectuel de l’Occident à son insu, ne manque pas de redoubler d’efforts pour activer encore et toujours le mécanisme de la culpabilisation via les accusations d’antisémitisme etc. avec pour ultime finalité de persuader le contestataire -ou ceux auxquels il est susceptible de mettre la puce à l’oreille- qu’il est coupable de complicité virtuelle avec ce qui s’est passé à Auschwitz.

Ça fait réfléchir, non, pareille accusation?

5 commentaires:

Ned Ludd a dit…

Jacques Attali in an interview with Haaretz denied that there was anti-semitism in France. I don't have the link to the original. I lost it somewhere in the ozone.

http://www.ejpress.org/article/39950

"Zero! None whatsoever. It's a lie. It's a pure lie. Not true. There are some well-known anti-Semites, but it is not a problem at the national level,” he said in an interview with the Israeli newspaper Haaretz in Paris.
"There are more important things to discuss than my view on a nonexistent problem," he told me last week in an interview conducted in the headquarters of his consulting firm.
Attali, a former special adviser to French president Francois Mitterrand, prolific writer and head of a nongovernmental organization for microcredit, takes part this week in the Israeli Presidential Conference “Facing Tomorrow” in Jerusalem.
He said that all the talk about anti-Semitism in France "is dangerous if not altogether organized propaganda by Israel."

Flocon a dit…

"He said that all the talk about anti-Semitism in France "is dangerous if not altogether organized propaganda by Israel."

Glad he said that since Sharon himself called for all French Jews to flee that most antisemitic country that France was.

Chirac had to cancel the State visit by Sharon that was planed for the next month or so. Had Sharon wanted to ruin the relations between France and Israel and propagate the idea of France as the worst antisemitic country in the world he couldn't have done a better job.

Ned Ludd a dit…

On the radio a couple of days ago, France Info, I heard a short description of some of Israel's policies in the Occupied Territories. Three zones have been created. There are towns that only Jews can go to, the illegal settlements, there are towns where only Palestinians are allowed, and there is a mixed zone.

There are also roads that Palestinians cannot use, entirely reserved to the illegal Jewish settlers. Where else in the world can one find such apartheid today? What other country could do those things without world criticism? A couple of years ago, a group of anti-apartheid South African Jews visited the West Bank and they were shocked. One said that even in apartheid days in SA, there were not such reserved roads.

These things are rarely mentioned in the press.

In the thirties and forties in America, there were areas where Jews could not buy houses, hotels, and clubs that didn't allow them. This was referred to in the Coen Bros film "Barton Fink". Fortunately that has ended, but in Israel now the tables are turned.

Flocon a dit…

You know we agree on this topic. I adressed the issue several times on SF's blog although I admit it was OT on this particular place.

I'll probably make a post ref. Zionism = racism with the UNO being instrumentalized back on December 16th 1991 with resolution 4686.

Ned Ludd a dit…

I forgot to mention that Americans will not get a true picture of what the occupation is from the MSM; for example a few years ago, CNN told its reporters not to refer to a Jewish squat in east Jerusalem as a "settlement" but as a neighborhood.