Dès que la question israélienne est posée, ça ne manque jamais, dans les minutes qui suivent on se fait taxer d’antisémite (horresco referens) d’extrémiste de droite, motivé par de sombres et criminelles arrière pensées etc. Pendant des lustres je m’en suis tenu à la version PC et officielle des gentils colons juifs martyrisés par les vilains Arabes/Palestiniens qui ne pensaient qu’à leur faire du mal (souvenir des Sarrazins?) sans autre raison apparemment que le plaisir sadique du mal pour le mal…
Pour rendre -croient-ils- impossible toute discussion sur la légitimité d'Israël en tant qu’État, les sionistes disposent d'un certain arsenal dont la pièce la plus manifeste est l'accusation d'anti-sémitisme. C'est gros comme une maison mais ça ne fait rien, ils y recourent toujours, on ne sait jamais, il y en a toujours que ça impressionnera suffisamment pour les dissuader d'aller plus loin dans l'exercice de leur esprit critique. Ça a bien marché depuis une cinquantaine d'années, ce serait bête de laisser tomber.
Une autre méthode consiste à laisser entendre au questionneur qu'il vient de commettre une abomination en s'interrogeant mais que ladite abomination est à ce point au-delà de toute moralité qu'il est impossible de la lui exposer sans se mettre soi-même du côté de l'innommable rien qu'en le précisant, ne serait-ce qu'un peu. Tu te rends compte de ce que tu dis? (sous-entendu: Découvre par toi-même l'horreur des remugles qui te hantent).
Bigre, qu'est-ce que j'ai dit là? On reste dans l'indécis, le flou, l'imprécis et le non dit, démonstration est bien faite que le questionneur est près de s'exclure lui-même de toute humanité. Mais on ne saura pas pourquoi; il n'a qu'à le découvrir (deviner?) par une rigoureuse introspection qui devrait le persuader qu'il est coupable puisque telle est bien la visée dernière du sioniste: culpabiliser.
La "difficulté" qui amène à éluder le sujet chez la plupart et à ne pas s'exprimer ouvertement sur Israël n'a d'autre origine que la pire méthode qui soit pour réduire au silence qui que ce soit: La culpabilisation, le ressentiment tourné contre soi-même. Parce qu’on touche à quelque chose de très profond chez chacun: le sentiment de culpabilité parfaitement mis en œuvre, exploité et entretenu par le courant sioniste à l’insu même de ceux qui en sont les victimes.
Et quand certains commencent à se poser des questions, à réfléchir et à vouloir sortir des sentiers battus, la pensée sioniste qui a inconsciemment imprégné le tissu intellectuel de l’Occident à son insu, ne manque pas de redoubler d’efforts pour activer encore et toujours le mécanisme de la culpabilisation via les accusations d’antisémitisme etc. avec pour ultime finalité de persuader le contestataire -ou ceux auxquels il est susceptible de mettre la puce à l’oreille- qu’il est coupable de complicité virtuelle avec ce qui s’est passé à Auschwitz.
Ça fait réfléchir, non, pareille accusation?
Ça fait réfléchir, non, pareille accusation?
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