mardi 25 décembre 2007

American virtues.



Over generalisation is often tricky and misleading and yet, there’s a place where I can without any hesitation indulge in using one: From my own personal experience and account, Americans are really friendly and warm people.

What does he know? will ask some, he has never travelled to the USA. Sure I haven’t but I’ve met next to 5.000 Americans with whom I had the opportunity to speak and exchange for hours on end during the 80’.
OK, they were tourists in Paris and maybe they weren’t representative of the average Joe, Dick and Harry.

Nevertheless, I’ve always found them to be straightforward, modest and over all, possessing a virtue that seems to be unknown to most Europeans: they’re nice and candid altogether, to the point I’ve sometimes felt moved by their sincerity.

Another salient trait of their personality that I have many times admired is their curiosity and the obvious open mindedness they display when meeting foreigners.

The sense of self deprecating humour they occasionally show is also worth noticing and never fails to raise a smile and helps make contact.

To make a long story short, any encounter with American visitors has next to always meant an enjoyable moment for me. Forget the short-sighted, narrow minded Brits, Americans beat them hands down when it comes to face to face contacts.

Now, the French and Europeans in general may harbour the clichés and prejudice we all know of but regarding the sense of friendship and sociability we have much to learn from Americans.


Note: the painting is “Parrots” by John James Audubon

12 commentaires:

Anonyme a dit…

La messe est dite. Mais je suis d'accord en gros : mes "Américain(e)s à Paris" sont des gens formidables.
C'est vrai que "they’re nice and candid altogether" et que ce n'est pas un mélange qu'on trouve souvent par ici.
D'ailleurs ça passe souvent ici pour une zone pas très éloignée de la niaiserie.

Pourtant, cet effacement de l'égotisme individuel est bien agréable à découvrir. Les commentaires de JoAnn sur son voyage en France, par exemple, ses yeux attentifs et étonnés m'ont fait faire un autre voyage dans mon propre pays.

Un jour viendra peut-être où on pourra dire aussi des Français qu'il ont appris des Américains à être ouverts, chaleureux et confiants? Ils nous ont bien appris le rock'n roll...

Etchdi

Anonyme a dit…

Salut Flocon!
C'est comme un cadeau pour Noël cette gentille petite poste. C'est comme un soleil qui chauffe le coeur ça.

Merci. :)

J'avais parlé à une vielle femme qui avait un tout petit bar à Paris et elle a dit qu'elle n'aimait pas trop les Anglais... Pour ma part, je ne connais pas assez Anglais pour dire.


La messe est dite

:)

m'ont fait faire un autre voyage dans mon propre pays.

Etchdi, il y a un autre français qui m'avais dit ça aussi..

Et ce que t'as dit m'avais fais sourire.

Anonyme a dit…

Salut JoAnn !
Quel confort de pouvoir t'écrire en français... Vive les voyages !

A propos de ce que pensent les Frenchies des Rosbifs (UK), tu trouveras la même impression chez beaucoup de gens. Mais ce n'est pas vraiment de l'hostilité, c'est plutôt une sorte de méfiance à mon avis.

Passe de très bonnes fêtes !

Les jours vont commencer à rallonger. Le jeune yang sort de sa coquille et le vieux yin commence à décliner. Ce sera bientôt mon anniversaire.

Etchdi

Flocon a dit…

Bonjour Jo Ann

C'est le billet le plus anti-américain que j'ai pu imaginer!
J'attends avec impatience comment Greg placera le mot "hatred of America"... ;-)

Anonyme a dit…

Quel confort de pouvoir t'écrire en français...

Etchdi, pour moi aussi c'est une plaisir car en anglais je n'avais pas remarqué comment tu es aussi érudite et poétique.

Je te souhaite en avance bonne anniversaire et que le jeune yang tu donnes plein de soleil dans ta vie.

***

Oui, Flocon, c'est vrai qu'on trouve pas de "l'anti-Américanisme" dans cette poste.. ;)

Je me demande, pourtant, de ces 5000 Américaines qui étaient aussi gentilles, combien d'entre eux parlaient français et combien d'entre eux vous avez trouvez les qualités en plus d'être gentille, comme, par exemple l'intelligence? ;)

A propos, je veux dire que je suis jalouse que tu parles aussi bien l'anglais. Cela me donne même plus envie d'améliorer mon habilité de parler/écrire français. Je ne parles pas trop bien, mais quand même presque chaque français que j'avais rencontré était choquée que je parle le français aussi bien et pas avec une accent Américaine trop fort. Je me suis disait qu'il ne doit pas être trop d'américains qui parlent français trop bien... c'est à dire pas trop d'américains comme Mark et L'Amerloque.

Et puis, je vous demande pardon pour mes fautes, surtout avec les noms coté féminin ou masculin. Je dois faire plus attention et regarder dans la dictionnaire. Comme vous faites aussi attention, je devrais faire pareil, et dans le futur, je le ferai. C'est mon coté fainéante qui est ma faiblesse. (place here the little face is turned red)

Flocon a dit…

生日快乐 Etchdi

Flocon a dit…

JoAnn

Comme je l'ai souvent dit, je n'écris pas ce que je veux en anglais mais ce que je peux ce qui signifie que je ne cherche pas à traduire en anglais la phrase qui me vient spontanément (en français) mais je contourne la difficulté en essayant d'exprimer la même idée avec mon vocabulaire limité et les tournures qui me sont plus familières.

C'et le génie de la langue anglaise d'offrir cette souplesse qui est impossible en allemand par exemple (et aussi sans doute en français).

On peut exprimer pas mal de choses avec 600 mots.

Les non anglophones ont cet avantage aussi qu'il y a tellement de chansons en anglais avec plein de choses à retenir: c'est plus facile...

Un exemple: dans la chanson des Beatles Paperback Writer, à un moment il est dit leave a little, take a few. dont je comprends que c'est une expression idiomatique qui, en français, doit pouvoir se traduire par "à peu près", "peu ou prou", "plus ou moins", "grosso modo".

L'amerloque vit en France depuis au moins 40 ans et je crois que Mark a eu une éducation bilingue.

A une époque aussi je visais (mais c'est irréaliste, je m'en suis aperçu) le bilinguisme. A présent je me contente de progresser quand l'occasion s'en présente. Il est sûr que le blog de SF est un excellent entraînement.

"Je me suis disait"
Etchid confirmera: c'est adorable :-)
(Should be Je me suis dit or je me disais...)

Félicitation aussi Jo Ann, des Américains qui parlent français, tu es la seule chez SF à le faire régulièrement...

Obob a dit…

we try.
I wish I had the time to translate the conversation above, I have a hard enough time with my Germanic-based as is. But my kids are attacking so I must go, but'll I come back to add on

Anonyme a dit…

謝謝,雪花 (xuehua=Flocon (de neige) en chinois, pron. hiueroi),希望你新年也完全好。(c’est un peu tôt, évidemment, puisque le nouvel an n’arrivera que le 7 février. Tant pis.)
Etchdi

Mark a dit…

Ah, flocon, c'est un petit cadeau empoisonné que tu nous offres, mais je doute que tu le saches. Cette espèce d'oiseau américaine, le Carolina Parakeet --- si jolie, si sociable, si bien dépeinte par ton compatriote devenu le nôtre --- cette espèce a disparu, le dernier perroquet ayant rendu l'âme en 1918, en captivité.

Ainsi pour nos vertus? La messe évoquée par Etchdi serait-elle une messe de requiem? Espérons vivement que non!

Flocon a dit…

Bonjour Mark

Il est agréable de voir que tu as retrouvé le chemin de Shall we talk? :-)

Non, je ne connaissais pas le funeste destin des Carolina Parakeets...

Etchdi parlait certainement d'une messe du couronnement, cela va sans dire...

V a dit…

From my all-too-brief journeys in Europe in 2007, I'd say this is true. Sometimes my attempted friendliness was met with scorn, although not all the time. I felt that maybe I was just naive, but maybe I was displaying my cultural training.