vendredi 29 juillet 2011

She's Oil Mine

 
She's Oil Mine est un film de 1941 dans lequel a tourné Buster Keaton après que l'arrivée du parlant a mis fin à sa grande époque de réalisateur du muet. 

C'est également le 101e article que je m'étais fixé comme objectif de création sur Wiki. Objectif atteint il "faut" donc envisager une nouvelle étape qui pourrait être le deux centième jusqu'au millième peut-être, après the sky's the limit...

C'est amusant de créer des articles, en fait des traductions sauf deux vraies créations qui ne se trouvent donc dans aucune autre langue. C'est à la fois un bon apprentissage de l'exercice de traduction, allemand -> français, anglais et italien et d'une langue à l'autre quand il y a difficulté, c'est souvent bien utile. Par ailleurs cela familiarise avec le HTML qui est le langage de Wikipedia.

Il faut d'abord traduire bien sûr mais ensuite il faut mettre en forme (HTML donc) ce qui demande autant de temps que la première partie.

Ce à quoi je ne m'attendais pas c'est à l'existence d'un réseau d'utilisateurs/administrateurs dans lequel on se trouve engagé sans avoir rien demandé mais qui prend contact avec vous dès qu'un nouvel article est mis en ligne, pour faire les corrections nécessaires, de mise en forme essentiellement. Tout cela est très sympa, cela vous a des airs de blog/forum méga géant où l'on "connaît" les uns et les autres et où le tutoiement est la norme, sinon la règle.

Cela m'est aussi l'occasion de me faire des réflexions relatives à la validité du savoir et de la connaissance et il y a là comme une forme de mise en abîme. 

Je traduis des textes et mets donc à la disposition des lecteurs francophones des informations auxquelles a priori il se fie. Mais pourquoi devrait-il nécessairement croire ce qui est écrit? Moi-même, que sais-je des sujets que je prends, de la pertinence des données sur Wiki allemand, anglais ou tout autre? Je fais confiance parce que cela a été vérifié à l'origine mais dans quelle mesure? Particulièrement si l'on songe qu'il y a d'innombrables traductions de langue à langue et qu'il est certain que dans toute cette machinerie de multiples erreurs sont répétées, traduites et diffusées auprès de centaines de millions d'internautes.

La question de la fiabilité des informations sur Wiki est née avec l'encyclopédie en ligne et ne sera jamais close. Mais après tout pourquoi aurais-je plus confiance dans ce que diffusent les medias? J'aurais même plutôt tendance à me méfier des media plus que de Wiki, sans pour autant accorder 100% d'assurance dans ce qui s'y écrit.

Les concepteurs de l'encyclopédie ont trouvé il me semble la bonne réponse : Wiki est une encyclopédie vivante, à chaque seconde des milliers d'interventions sont faites et corrigent ce qui doit l'être, comme aussi de nouvelles erreurs apparaissent. C'est ainsi, il faut en tenir compte, tout en sachant que dans les cas de sujets conflictuels, des pages sont semi protégées voire bloquées parce que trop susceptibles de dégénérer.

Quoiqu'il en soit je me suis trouvé un passe-temps qui ne peut connaître de limite que ma lassitude parce qu'on se trouve vraiment comme le nageur devant le Pacifique : il y a du boulot!

Mon objectif à dire vrai n'est plus quantitatif mais qualitatif : Créer un article pour chacune des cantates de Bach. J'en suis à 22, il en reste quelque 200... Et pour la plupart il faut compter deux bonnes heures!

Apprends-je quelque chose à rester 6 et 8 heures par jour sur ces articles? Pas vraiment non pour au moins trois raisons. D'abord quand on traduit un texte on a surtout l'esprit à ce qu'on fait plutôt qu'à l'esprit du texte, un peu comme les correcteurs.

Ensuite les articles que je prends ne sont pas des sujets sur lesquels je voulais m'instruire mais des sujets qu'amène le hasard du "feuilletage" des pages. Donc ça ne m'intéresse pas forcément (rarement même), encore que si je les choisis c'est qu'ils sont à on goût.

Enfin ce sont des articles sur des sujets mineurs ou très spécialisés dont il n'y a rien à retenir pour moi. Voyez par exemple Evariste Mertens, Conférence de Peza, Annibal Gantez ou encore Leucippides, c'est certes intéressant mais à moins d'être vraiment attiré par ces thèmes...

De même pour les cantates de Bach, il s'agit en fait d'une énorme nomenclature qui n'a pas particulièrement d'intérêt pour le simple mélomane quelle qu’admiration il professe vis à vis du Maître. Mais dans ce cas particulier, à y consacrer des heures et des heures, on finit par se familiariser avec le monde des cantates et de la musique sacrée en général.

Il y a tout de même un petit "inconvénient" à cet engagement quasi militant, c'est que je suis moins disponible pour le blog, notamment pour rédiger des billets un peu plus "exigeants" que celui-là. Il me faut trouver le bon équilibre et répartir harmonieusement mon énergie comme disait Confucius.

Bon, il ne l'a peut-être pas dit mais il aurait pu...

2 commentaires:

Christine a dit…

C'est une bonne idée toutes ces petites vignettes représentant des peintures... célèbres. j'ai cru reconnaître Vermeer, Kandinski, Chardin (n'en suis pas si sûre) et maintenant Bottero, non?
Et en plus - nous sommes gâtés- nous avons de délicieuses citations qui nous plongent dans des océans de réflexion. A méditer, où que nous soyons. Bravo Flocon! Belle idée.

Flocon a dit…

Oui Christine, ce sont bien les peintres que vous citez.

Il existe des widgets (du diable si je sais comment nommer cela en français, nos amis québécois ont bien dû faire preuve de créativité, j'irai chercher) de citations quotidiennes et de peintures mais je n'ai pas pris la peine d'en chercher.

Je devrais cependant, c'est au programme mais je suis très occupé depuis trois semaines.

Je vais essayer d'écrire ce billet pour demain.