dimanche 6 juillet 2008

Le Sphynx rouge

C'est à 12 ans que j'ai lu les Trois Mousquetaires. A peine fini, je l'ai relu dans la foulée tellement ce livre m'avait emporté. Puis vinrent les autres, Vingt ans après et Le Vicomte de Bragelonne, Ange Pitou, Joseph Balsamo, le Collier de la reine, Emma Lyonna, Monte Christo, La San Felice, La reine Margot, La dame de Montsoreau... Que du bonheur!

Hélas je n'ai plus 12 ans. Les circonstances faisant que je n'avais rien d'autre à lire ces temps-­ci, j'ai lu Le Sphinx Rouge où l'on comprend que Dumas était payé à la ligne. Que de bavardages sans le moindre rapport avec l'intrigue, elle-même si ténue, que de centaines de personnages cités totalement étrangers au fond du roman! On voit les ficelles du métier de feuilletoniste à chaque page...

Je veux croire que ce Sphinx Rouge est considéré comme une œuvre mineure par les spécialistes Dumassiens. J'ai du mal à imaginer que même à 12 ans j'eusse été emballé par ce roman. Laissons mes souvenirs là où ils sont. Je ne dirai cependant pas que Le Sphinx rouge m'a déçu par fidélité aux heures de plaisir que Dumas m'a offertes.

Les qualités littéraires sont inexistantes comme le sont les observations sociales ou la psychologie des personnages. Quant à l'Histoire... bon, on sait ce qu'il en est. Mais cela permet de poser la question du vrai et du faux relativement à l'Histoire c'est à dire en fait de questionner la réalité même de l'Histoire.

Cela sera peut-être l’occasion d’un futur billet.

En attendant, j'ai commencé les Féeries Anatomiques de Michel Onfray...

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