mercredi 2 janvier 2008

L'histrion (Portraits V)




C'est un cas de figure bien connu de chacun que celui qui nous joue l’insaisissable mouche du coche, allant de droite et de gauche sans autre souci de cohérence que la jouissance perverse à asticoter sans fin et à tous propos les uns et les autres. Jusqu’au jour où elle se reçoit une bonne petite claque qui l’estourbit suffisamment pour aller voir ailleurs quand elle s’est remise de ses émotions. Hors référence entomologique, on peut également songer au personnage de l’histrion, ou du Fagotin dans le théâtre classique (le montreur de marionnettes pour singes). Toute honte bue, ce genre de bouffon se vautre dans l’autodérision si besoin est quand ses rodomontades et autres craques sont mises à jour, pour repartir de plus belle dans les minutes qui suivent.
Profitant de la bonne foi et de la sincérité naturelle à ses contemporains, ces lamentables caractères ont latitude quelque temps de se jouer de la bonne disposition des membres du cercle dans lequel ils se sont introduits en contrebande, se faisant d’abord passer pour d’honnêtes convives, désireux de participer au plaisirs des échanges de bons mots, des saillies et autres traits d’esprit.
Jour après jour cependant, leur vraie nature ne tarde pas à se dévoiler ainsi que la raison d’être, tant de leur présence parmi un cercle d’habitués que de leur identité même. Inévitablement, leurs insanes et médiocres provocations comme leur total manque de vergogne mettent la puce à l’oreille des uns et des autres qui comprennent alors à qui ils ont affaire et de quelle traîteuse façon ils ont été joués… Sans conséquence d’ailleurs autre que le ridicule et l’opprobre dont ces histrions se couvrent, mais il semble que cela constitue leur perverse et inavouable jouissance.
En cela, ils obtiennent donc satisfaction dans la désapprobation générale dont ils sont l’objet. En un mot, ils utilisent l’Autre pour accéder à un schéma relationnel fondé sur leur humiliation consentie par des partenaires non consentants et ignorants à l’origine quel rôle ils sont destinés à remplir ou à jouer dans cette mise en scène perverse dans laquelle ils veulent les impliquer. De telle sorte qu’ils souhaitent entraîner (et y parviennent jusqu’à un certain point) l’Autre dans une relation qui tend à le souiller des miasmes de leurs propres perversité…
“Toute honte bue” et feignant une modeste, naturelle et raisonnable contrition sans cesse ils reviennent à la charge jusqu’au jour où ils se font expulser manu militari car d’eux-mêmes, jamais ils ne lâcheront prise.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Trop de fautes... Je vais essayer encore.

C'est un scénario célèbre de chacun que celui qui nous joue les coups impalpables de l'entraîneur, le départ de droit et quitté sans d'autre inquiétude de cohérence que le méchant plaisir à l'aiguille infiniment et dans n'importe quels buts certains et les autres

Je crois que tu parles ici d'un "devil's advocate", bien que je dois dire que de ce que tu parles ici, je ne suis pas tout à fait sûr à cause de ma faiblesse à comprendre la langue français dans un billet aussi érudite et genre philosophique que celui ci.

Toute honte bue, ce genre de bouffon se vautre dans l’autodérision


Encore, j'ai du mal à comprendre de quoi exactement tu parles ici, mais il me semble que tu trouves "l'auodérision" d'être une façon de détourner de ce qu'on crois, vraiment, dans le coeur... c'est ça? Je me souviens que t'avais parlé de ce sort de choses chez SF.

Tes pensées ici, Flocon, sont assez flous pour moi, mais je crois comprendre de ce que tu parles, mais je ne suis pas sûr... C'est peut-être un cas de quelqu'un qui ne veux pas débattre et alors on joue la clown pour éviter la situation...

Bof, pardon... je ne crois pas que j'avais bien compris ni bien répondu, mais voilà..

Flocon a dit…

Yes Joann the Google translation rendering seems a bit... strange and certainly misleading... ;-)

Since we were talking about the "gadfly" the other day, I've tried to make a psychological description of what these caracters are and how they work.

The core of the matter (imho) is that they are perverse minds who hide their true identity in the first place in order to be invited and accepted into a circle of friends but, little by little they unveil their true colours and become unbearable to others.

They really enjoy making fun of the company, picking on everybody because their pleasure is to be an annoyance to everyone.

They also enjoy being repelled and insulted and will never leave until they're physically compelled to.

Gadflies take advantage of their hypocrisy to make others partake their perversity and play the game they force upon them. Gadflies make other people accomplices of their own perversity so that they share their sickness with others and try to make said others as disgusting as they are (the gadflies) themselves.

Hmm Je ne sais pas si j'ai réussi à rendre le sens général du billet mais je reconnais qu'il est assez difficile à lire.
Accept my apologies for that.

Anonyme a dit…

Salut Flocon

Je ne comprends toujours pas le genre de personne dont tu parles ici Flocon..

Cette mouche de coche... ce genre de personne... trop complexe pour moi de comprendre... :/

P.S. Je n'utilise pas Google pour traduire car je connais trop bien comment les traducteurs font la translation "mot pour mot" et ça ne marche pas.