Un article intéressant dans Libé du lundi 24 août dernier. Aurait pu faire un bon sujet d'échanges chez SF.
Il se trouve que je "fréquente", sans plus y participer à un blog républicain (quoi qu'il se dise indépendant), d'un ex commentateur chez SF. Toujours bon de savoir comment pensent les autres, leurs arguments etc.
La vache! Ça craint tout de même. Ancien marine ayant du souffle -un billet par jour depuis 4 ans- et pas juste quelques lignes. La détestation d'Obama qu'il partage avec ses lecteurs est presque effrayante tellement cela semble atteindre des niveaux dignes de l'obsession. Une véritable fixette sur "zéro" (comme ils l'appellent entre autres noms d'oiseaux), son incompétence, sa rouerie, sa malhonnêteté bla bla bla.
Notre marine se lamente presque quotidiennement sur la stupidité des Américains qui ont élu ce menteur pathologique d'Obama. Et que de toute façon le voile finira par tomber et l'imposteur se révèlera tel aux yeux de tous, c'est une question de mois tout au plus...
On se dit qu'après tout, il parle de son pays et qu'il est donc infiniment plus informé que des étrangers sur la politique intérieure des USA.
Il pourrait au moins se féliciter qu'avec l'élection d'Obama, 80% au moins (sondage au doigt mouillé de votre serviteur) de la population mondiale a de nouveau un regard plus bienveillant sur son pays et sur ses habitants qui ont élu un métis.
Sauf à considérer que 4 billion people in the world are gullible buffons mais un vrai patriote américain ne s'y laisse pas prendre lui... 50 millions vs 4 billions. Who's wright, who's wrong?
Cela dit, il faut reconnaître qu'une minorité peut avoir raison contre une majorité, cela c'est déjà vu...
Cela me rappelle Gorbatchev, encensé par tout l'Ouest (il est vrai qu'il voulait en reprendre le modèle) alors qu'il était considéré comme un traitre et le fossoyeur de la Grande Russie et de l'Empire soviétique par une majorité de ses concitoyens, qui ne semble d'ailleurs pas avoir gardé un souvenir particulièrement positif de l'ancien secrétaire général du PC soviétique.
Alors que quelque 100 millions de Républicains abhorrent Obama, il est significatif que tous les pays européens -si ce n'est à l'échelle mondiale- voudraient un dirigeant du calibre de Barak Hussein . Ils pratiquent intensément le rappel du second prénom d'Obama. Particulièrement les "birthers".
On voudrait bien leur échanger le gnome des Carpates avec leur président mais c'est un Européen, donc socialiste donc Marxiste. Sarko a beau faire le beau et la danse du ventre devant les USA, no way, ils n'en voudraient pas.
Dommage (pour nous)...
(Toujours dans Libé du même jour, un article de Jacky Dahomay qui devrait intéresser l'ami ZapPow, à moins qu'il ne l'ait déjà lu?)
Il se trouve que je "fréquente", sans plus y participer à un blog républicain (quoi qu'il se dise indépendant), d'un ex commentateur chez SF. Toujours bon de savoir comment pensent les autres, leurs arguments etc.
La vache! Ça craint tout de même. Ancien marine ayant du souffle -un billet par jour depuis 4 ans- et pas juste quelques lignes. La détestation d'Obama qu'il partage avec ses lecteurs est presque effrayante tellement cela semble atteindre des niveaux dignes de l'obsession. Une véritable fixette sur "zéro" (comme ils l'appellent entre autres noms d'oiseaux), son incompétence, sa rouerie, sa malhonnêteté bla bla bla.
Notre marine se lamente presque quotidiennement sur la stupidité des Américains qui ont élu ce menteur pathologique d'Obama. Et que de toute façon le voile finira par tomber et l'imposteur se révèlera tel aux yeux de tous, c'est une question de mois tout au plus...
On se dit qu'après tout, il parle de son pays et qu'il est donc infiniment plus informé que des étrangers sur la politique intérieure des USA.
Il pourrait au moins se féliciter qu'avec l'élection d'Obama, 80% au moins (sondage au doigt mouillé de votre serviteur) de la population mondiale a de nouveau un regard plus bienveillant sur son pays et sur ses habitants qui ont élu un métis.
Sauf à considérer que 4 billion people in the world are gullible buffons mais un vrai patriote américain ne s'y laisse pas prendre lui... 50 millions vs 4 billions. Who's wright, who's wrong?
Cela dit, il faut reconnaître qu'une minorité peut avoir raison contre une majorité, cela c'est déjà vu...
Cela me rappelle Gorbatchev, encensé par tout l'Ouest (il est vrai qu'il voulait en reprendre le modèle) alors qu'il était considéré comme un traitre et le fossoyeur de la Grande Russie et de l'Empire soviétique par une majorité de ses concitoyens, qui ne semble d'ailleurs pas avoir gardé un souvenir particulièrement positif de l'ancien secrétaire général du PC soviétique.
Alors que quelque 100 millions de Républicains abhorrent Obama, il est significatif que tous les pays européens -si ce n'est à l'échelle mondiale- voudraient un dirigeant du calibre de Barak Hussein . Ils pratiquent intensément le rappel du second prénom d'Obama. Particulièrement les "birthers".
On voudrait bien leur échanger le gnome des Carpates avec leur président mais c'est un Européen, donc socialiste donc Marxiste. Sarko a beau faire le beau et la danse du ventre devant les USA, no way, ils n'en voudraient pas.
Dommage (pour nous)...
(Toujours dans Libé du même jour, un article de Jacky Dahomay qui devrait intéresser l'ami ZapPow, à moins qu'il ne l'ait déjà lu?)
2 commentaires:
Bill Maher a dit : les Démocrates sont allés vers le centre, les Républicains sont allés vers l'asile de fous", et, au vu des réactions de la droite américaine à l'élection d'Obama, et des arguments qu'ils lui opposent, il a parfaitement raison.
Très intéressant l'article de Dahomay, ainsi d'ailleurs que les commentaires (pour l'instant, j'ai peur que ça ne dérape plus tard). Dahomay fait le tour de la question mais il risque de ne pas être compris. Déjà, lorsqu'il parle du peuple du LKP, il y en a qui renâclent, alors qu'il ne parle là que de masses populaires.
Les problématiques liées aux Antilles, à la Nouvelle Calédonie et en général aux anciennes colonies nécessitent, comme le reste, une bonne information pour en discuter.
Que ce soit du point de vue historique bien sûr mais aussi politique, sociologiques, culturelle etc.
Les "questions" algériennes, tunisiennes ou marocaines sont déjà très mal connues des métropolitains (quand de plus s'y ajoute la question générationelle et du temps qui passe) alors les territoires ou autres colonies datant du XIXè et situés de l'autre côté du globe...
Il faut vraiment être immergé ou s'adonner à des études spécifiques pour commencer à pouvoir émettre une opinion. Comme de plus je n'ai pas une conscience politique bien éveillée :-( je ne puis être un interlocuteur digne de ce nom sur ce thème.
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