Ecoutez à partir de 7'49. Ca ne rappelle rien aux "anciens"? C'était l'indicatif des émissions pour la jeunesse le jeudi à 16h30, de la fin des années 50 au début des années 60. EYGH doit s'en souvenir, cela annonçait Zorro et Rintintin entre autres (productions Walt Disney en passant)
On ne se fichait pas des enfants à l'époque. Maintenant ce sont des dessins animés plus débiles et vulgaires les uns que les autres, américains ou japonais.
Vous souvenez-vous de Claude Santelli et de livre mon ami, du théâtre de la jeunesse? Des animations polonaises ou tchèques? (Jiri Trnka)
Il y a 50 ans il s'agissait d'éduquer les gosses, de leur offrir une ouverture au monde du beau et de l'enrichissant. A présent il s'agit de les formater pour offrir du temps de cerveau disponible pour Coca-Cola ou l'Oréal...
Je suis bien content de ne pas m'être reproduit...
On ne se fichait pas des enfants à l'époque. Maintenant ce sont des dessins animés plus débiles et vulgaires les uns que les autres, américains ou japonais.
Vous souvenez-vous de Claude Santelli et de livre mon ami, du théâtre de la jeunesse? Des animations polonaises ou tchèques? (Jiri Trnka)
Il y a 50 ans il s'agissait d'éduquer les gosses, de leur offrir une ouverture au monde du beau et de l'enrichissant. A présent il s'agit de les formater pour offrir du temps de cerveau disponible pour Coca-Cola ou l'Oréal...
Je suis bien content de ne pas m'être reproduit...
9 commentaires:
Eh oui ! Rintintin, Thierry la Fronde, Belle et Sébastien, Lagardère, Rocambole, Rouletabille…
Et, effectivement, les fameuses animations venues de l'Est, qui n'ont d'ailleurs rien perdu de leur charme.
Ah, nostalgie…
Sans vouloir être désobligeant, je me demande comment été diffusées les émissions de la métropole dans les DOM-TOM, quand il n'y avait pas de satellites?
N'y avait-il pas un décalage dû au délais d'acheminement des programmes?
Pouvait-il y avoir du direct de Paris? (à vous les studios... à vous Cognac-Jay)
Telstar a été lancé en 1962 je crois et Early bird l'année suivante. Mais ils ne servaient certainement pas à retransmettre les programmes télé français.
Je ne saurais te dire grand chose à ce sujet. Au début des années soixante, j'étais encore un petit Provençal. Je me souviens tout de même de deux ou trois choses de la télévision en Martinique à cette époque, ou à celle de mon retour au pays natal, en 1964. Je jette un coup d'œil à mon cahier, et je vois qu'il n'y avait que trois ou quatre heures d'émissions par jour, en N et B. Je n'ai aucun souvenir de journal télévisé, et oui, les programmes étaient différés, ce qui a donné lieu au moins une fois à une situation cocasse, encore qu'à l'époque elle ne m'ait pas fait rire :
Je regardai un film, dont la fin arriva brutalement. Apparut alors une speakerine, expliquant que ce film était en deux parties, qu'on venait de diffuser la première, mais que la seconde ne le serait pas, car son visa d'exploitation était arrivé à expiration.
Amusant, non ?
Remarque, il n'y avait pas grand chose à voir sur la seule chaîne de télé en 1960.
Début des émissions à 12h30 avec Paris club, puis le journal et à 13h30.. retour de la mire.
Reprise des émissions vers 18h30 (sauf le jeudi pour les gosses) jusqu'à 23h30 environ et cela se concluait avec la Marseillaise.
Je me souviens aussi des émissions de la télévision scolaire.
Ah, avoir 8 ans et en rester là...
Flocon,
Je parcours votre blog, comme à chaque fois que j'en découvre un qui m'intéresse. J''ai lu vos coups de gueule et vos coups de blues, votre billet "Lassitude et humilité", bref, j'ai regardé, j'ai lu, je ne suis pas toujours d'accord avec vous (comme pour ce billet ) et j'y reviendrai, mais je trouve vos notes intéressantes, éclectiques. Vous êtes parfois très (trop?) sérieux, mais rien de ce que vous racontez n'est fade! Assertif, peut-être mais vous n'avez pas eu de gosses pour discuter à des moments-clés certaines de vos... assertions précisément! (je sens que cette dernière remarque va vous faire bondir!!! ). Mais dans ce monde consensuel, terne, à demi-mots , où les euphémismes veulent cacher des réalités incontournables, c'est plutôt une qualité!
Vous regrettez, me semble-t-il dans un commentaire, de ne pas avoir beaucoup de commentateurs... Mais le nombre de commentaires est parfois étourdissant et la note à l'origine de cette logorrhée ne le mérite souvent pas! D'autre part, le monde des blogueurs n'est pas exempt d'hypocrisie; si vous ne commentez plus les copains, ils ne viennent plus vous commenter...
Non, je ne veux pas ouvrir un blog, comme vous le suggériez dans une de vos réponses: d'abord parce que je suis paresseuse, que j'ai envie de vivre à plein temps et que... il faut bien des commentateurs, libres de toute intention et de toute "communauté" de blogueurs!
Cela fait peut-être cinq ans que je commente et pas toujours régulièrement...En tant que commentatrice, j'ai connu la "disparition" de certains blogs que j'aimais particulièrement et je les regrette encore. Mais la vie ne rime à rien s'il n'y a que des regrets. Il y en a qui ont "survécu", mais qui ont ralenti le rythme car leurs auteurs sentaient la contrainte de publier tous les jours, il y a aussi les stakhanovistes- indécrottables! et qui eux connaissent un phénomène inverse: ce sont les commentateurs qui disparaissent!Je comprends AUSSI!
L'essentiel est la communication, l'échange et le plaisir de publier et de commenter. Voilà l'essentiel. Se faire plaisir! (Ach so! Plaisir? Est-ce le mot?)
Vous me suggériez dans une de vos réponses d'ouvrir un blog ou d'écrire. A vrai dire, ouvrir un blog est pour moi trop contraignant; je suis trop paresseuse pour ça! Je me contente de commenter "le mieux possible" depuis pas mal d'années quelques blogs que j'apprécie (c'est une façon modeste d'écrire! J'ai déjà co-écrit un livre pédagogique qui raconte une expérience pédagogique qui a fait beaucoup de petits depuis!). Hélas, beaucoup de ces blogs ont disparu ou ont ralenti leur rythme et je comprends! Un blogueur dont le blog
Je commente depuis 5 ans maintenant des blogs: certains ont disparu, parce que leurs auteurs étaient
Pour revenir au jeudi de 1960... qui pouvait ressembler à un jeudi de 1963, sans ce générique qui ne me dit rien... Oui, Zorro, Rintintin , le théâtre de Santelli et puis la Séquence du jeune téléspectateur, Belle et Sébastien aussi... Mais tout de même, n'exagérons rien. Zorro, ni Rintintin n'étaient transcendants!
C'était même cucul! Le sergent Garcia et le "cavalier surgi de la nuit qui signe son nom d'un Z qui veut dire Zorro!" n'avaient pas inventer le fil à couper le beurre.
Santelli, c'était autre chose, certes. Toutefois, aujourd'hui, il n'y a pas que les émissions jeunesse qui servent de la m... .
Mais il est vrai qu'on a toujours tendance à idéaliser ce pays qu'on appelle l'enfance et que pour nos gosses, c'est toujours très désagréable de s'entendre dire qu'avant, c'était mieux! Ils savent très bien porter eux-mêmes un regard critique sur "les navets" qu'ils ont regardés ou écoutés... vous ne croyez pas? Comment avons-nous fait, nous?
Bien à vous!
Par où je commence?
Le plus simple:
"ce générique qui ne me dit rien".
Il s'agit du Capriccio italien de Tchaïkowsky dont j'ignorais tout à 8 ans mais que j'ai reconnu en l'écoutant quelque 10 ans plus tard.
Rintintin et Zorro, productions Disney, n'avaient certes rien de transcendants mais pour des garçons de 8 à 12 ans cela valait bien Tintin et autres niaiseries de la bibliothèque rose.
Alors quand on compare avec les monstruosités japonaises diffusées depuis et dont les gosses ont été s'imbibés volens nolens, là c'est carrément de l'abrutissement des masses à l'échelle industrielle.
Il n'y avait pas que Rintintin et Zorro. Je me souviens en 1961 d'un feuilleton, La déesse d'or avec Patrick Dewaere (enfant bien sûr) et Paul Demange qui était de bien bonne facture (la qualité française de l'époque).
Pour Belle et Sébastien, j'avais 13 ans, était en 4ème et commençait à lire Roger Martin du Gard, Alexandre Dumas, R.Kipling, C.Dickens, La guerre des Gaules etc. Alors Medhi et son chien je vous dis pas ce que je m'en f... (allez, fichait on va dire...) :-D
"on a toujours tendance à idéaliser ce pays qu'on appelle l'enfance"
cf. Moesta et Errabunda
"Ils savent très bien porter eux-mêmes un regard critique sur "les navets" qu'ils ont regardés ou écoutés"
Certains s'en sortent sans doute mais combien de millions sont intellectuellement définitivement dézingués? Il est vrai que ce n'est pas le seul facteur.
"Comment avons-nous fait, nous?"
Nous n'y sommes pour rien mais avons eu la chance de naître avec la télévision (elle est "arrivée" chez nous en 1956). Ce media était dans son enfance, c'était le Service Public, il n'y avait qu'une chaîne (2ème chaîne en 1966), pas de publicité (après 1970 je crois) et pas de concurrence et d'audimat.
Je sais bien que toutes les générations se lamentent du temps qui passe et que c'était mieux avant... Interminable querelle des anciens et des modernes...
Enfin, pour en rester dans le cadre des émissions pour la jeunesse, il y a quelques années encore je zappais sans m'arrêter nulle part et ne pouvait que constater l'ampleur de la catastrophe éducative.
Dessins animés made in Japan ou les E.U plus bêtes les uns que les autres à partir de 7h le matin, les parents mettent les gosses devant le poste et ne s'occupent plus de rien.
Il y a plusieurs raisons, propres à chacun et chacune, d'ouvrir un blog et de l'alimenter.
Pour ce qui est des commentaires, je ne sais plus où j'ai exprimé ce que vous écrivez, je pense toutefois que cela devait être écrit sur un mode d'auto dérision.
Il est de fait qu'avoir le sentiment d'écrire dans le vide peut être assez décourageant.
Je n'ai nul besoin de dizaines de commentateurs, quelques uns de qualité suffisent à donner un sens et une personnalité à un blog.
J'en profite pour rendre hommage à ZapPow qui est d'une fidélité remarquable et dont la lointaine et constante présence m'a toujours été très secourable. Particulièrement dans une période dont lui et Anijo connaissent ce qu'elle signifiait pour moi.
A dire vrai, à revoir les billets écrits en 2007, 2008 et 2009 (voire même au début de cette année) j'ai un fort sentiment d'étrangeté. Cela semble si "loin" (spatialisation du temps encore)...
Vous prenez connaissance en quelques heures, quelques jours, de billets écrits sur près de 3 ans. Il y a donc forcément une forme de distorsion dans la perception de celui qui a écrit et de celle qui lit.
Mon blog est rempli d'affects c'est certain, c'est aussi une de ses fonctions. Se dire et éventuellement échanger.
Tous les blogs un jour s'éteignent (all things must pass) comme certains commentateurs ne reviennent plus.
Je regrette l'absence de Etchdi ou de EYGH, mais chacun sa vie, personne n'est abonné à vie à un blog non plus qu'à un magazine...
Ned est revenue à l'occasion d'une rencontre sur un autre blog.
Et puis il y a les visiteurs réguliers mais discrets de États-Unis ou de Belgique. Leur régulières visites témoignent on veut croire, d'un intérêt pour les petits textes qu'ils trouvent ici.
Lassitude et humilité que vous citez date d'il y a presque 2 ans. Contexte perso très particulier.
Et puis je voyage aussi sur d'autres blogs dont la richesse, la qualité, l'intelligence ou ne serait-ce que la perfection graphique ne peuvent que me rappeler à beaucoup de modestie.
N'être pas d'accord avec certains de mes billets c'est la moindre des choses, particulièrement sur mes convictions anti natalistes (appelons ça comme ça).
N'être pas d'accord est une chose, argumenter le pour et le contre en est une autre.
Voici un exemple d'échanges de cet ordre sur ce thème.
Il y a eu une suite, la réponse aux réponses (que je n'ai pas encore lue).
Exemple de blog de qualité (d'où je suis revenu avec la page sur les cantates de Bach que vous avez visitée et qui, moi, m'a fait découvrir l'aria de la cantate BWV 54) L'esprit de l'escalier.
Non que je fréquente ce blog d'ailleurs, j'en avais même perdu l'adresse, mais il présente pleins de liens de bloggeurs de bonne tenue.
On ne saurait être partout.
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