Cela a dû vous arriver aussi, d'écouter quelqu'un parler pendant un quart d'heure et d'être absolument incapable in fine de savoir quel était son propos. Le parler pour ne rien dire comme forme artistique en quelque sorte.
Le dernier cours de socio auquel j'ai assisté en 1995 m'a définitivement convaincu de la vacuité de la sociologie. Un cours de Jean Duvignaud où je n'ai entendu qu'une empilade (ça s'entend une empilade?) de lieux communs, de banalités, de platitudes et autres truismes et évidences. Je n'en croyais pas mes oreilles.
Plus exactement c'est la prétention de la sociologie à passer pour scientifique qui m'exaspère.
La sociologie en tant que discipline universitaire est une imposture à mon sens. Tous les branleurs pré et post 68 s’inscrivaient en fac de sociologie car c’était un secret de polichinelle que n’importe quel bourrin, pourvu qu’il sût lire et écrire, obtenait quasi d’office sa licence. Il a même suffit à Elisabeth Tessier de maquiller ses élucubrations astrologiques sous le couvert de sociologie pour obtenir sa thèse. S’il y a une discipline qui est la plus totalement vide de plus-value conceptuelle c’est bien la sociologie qui, au mieux, est une mise en forme “littéraire” de données statistiques.
Je vois la socio comme le lieu de rencontre de données relevant de la démographie, des statistiques et des probabilités, d'ethnologie/ethnographie, un soupçon d'histoire assaisonné d'un peu de géographie et, pour couronner le tout, relevé de pointes de psychologie. Avec ce genre de formation on finit dans une boîte de sondage ou de marketing.
Quand j'entends un type présenté comme sociologue donner son avis sur quoi que ce soit, je suis goguenard avant même qu'il ne parle. C'est peut-être aussi le caractère résolument descriptif de la socio qui me laisse sur ma faim là où je demande une autre façon de penser, une vision novatrice du monde et des hommes.
D'accord, j'admets n'avoir pas lu grand chose sur le sujet et pas même l'article de Wiki. Mais c'est mon avis et je le partage! ;-)
Le dernier cours de socio auquel j'ai assisté en 1995 m'a définitivement convaincu de la vacuité de la sociologie. Un cours de Jean Duvignaud où je n'ai entendu qu'une empilade (ça s'entend une empilade?) de lieux communs, de banalités, de platitudes et autres truismes et évidences. Je n'en croyais pas mes oreilles.
Plus exactement c'est la prétention de la sociologie à passer pour scientifique qui m'exaspère.
La sociologie en tant que discipline universitaire est une imposture à mon sens. Tous les branleurs pré et post 68 s’inscrivaient en fac de sociologie car c’était un secret de polichinelle que n’importe quel bourrin, pourvu qu’il sût lire et écrire, obtenait quasi d’office sa licence. Il a même suffit à Elisabeth Tessier de maquiller ses élucubrations astrologiques sous le couvert de sociologie pour obtenir sa thèse. S’il y a une discipline qui est la plus totalement vide de plus-value conceptuelle c’est bien la sociologie qui, au mieux, est une mise en forme “littéraire” de données statistiques.
Je vois la socio comme le lieu de rencontre de données relevant de la démographie, des statistiques et des probabilités, d'ethnologie/ethnographie, un soupçon d'histoire assaisonné d'un peu de géographie et, pour couronner le tout, relevé de pointes de psychologie. Avec ce genre de formation on finit dans une boîte de sondage ou de marketing.
Quand j'entends un type présenté comme sociologue donner son avis sur quoi que ce soit, je suis goguenard avant même qu'il ne parle. C'est peut-être aussi le caractère résolument descriptif de la socio qui me laisse sur ma faim là où je demande une autre façon de penser, une vision novatrice du monde et des hommes.
D'accord, j'admets n'avoir pas lu grand chose sur le sujet et pas même l'article de Wiki. Mais c'est mon avis et je le partage! ;-)
4 commentaires:
Allez pan sur la socio.
Il est vrai que beaucoup de jeunes se sont intéressés à ça en croyant qu'ils comprendraient mieux leur place dans la société, comme d'autres ont fait psycho pour résoudre leurs problèmes personnels ou d'autres philo un peu pour les mêmes raisons ou pour avoir des explications sur tout. Certains y arrivent, remarque. Enfin, c'est ce qu'ils croient, et c'est le principal.
Perso, je n'ai jamais très bien compris non plus à quoi ça servait, la sociologie. Peut-être à se faire embaucher à l'IFOP, comme tu le dis...
Etchdi
Allez pan sur la socio.
Je reconnais que ce billet n'est pas d'une rigueur intellectuelle exemplaire to say the least mais ça m'a pris comme ça. Ca me démangeait depuis longtemps...
beaucoup de jeunes se sont intéressés à ça en croyant qu'ils comprendraient mieux leur place dans la société, comme d'autres ont fait psycho pour résoudre leurs problèmes personnels ou d'autres philo un peu pour les mêmes raisons ou pour avoir des explications sur tout.
Exact. C'est la raison pour laquelle j'ai lu Nietzsche à 16 ans (tu imagines ce que j'en ai compris... rien! Mais Zarathoustra m'a tout de même enthousiasmé. Quel ado ne l'aurait pas été?)
Idem pour Freud à 17 ans. Mais là on comprend beaucoup mieux et tout de suite. Enfin, je parle pour moi bien sûr.
La troisième "inactuelle" de Nietzsche (Schopenhauer éducateur) traite de ce thème d'ailleurs. La recherche d'un éducateur, avec Schopenhauer comme maître à penser qu'il se reconnut à 18 ans.
A quoi ça sert la socio? A se prévaloir d'un Bac +3 ou 5 les mains dans les poches... .lol.
Jean, mon ami était un fort en math, alors il a fait polytechnique. Annie ma chérie aimait la littérature, elle est devenue écrivaine, bibi ,j'étais entre les deux, alors j'ai travaillé l'économétrie (là aussi on se pare des arguments de la science). Jacques il était doué partout, alors il a fait socio et m'a appris des tas de choses. Ceci dit et bien que je sois de 68. il m'arrive aussi d'être agacé par cette discipline ou plutôt par certains de ceux qui la représentent
ps : je confirme que jacques est le plus fin observateur du monde qui nous entoure :-)
Eh bien bonjour à Jean, Jacques, Annie et bibi... ;-)
La socio peut être intéressante mais c'est quand elle se garde de prétendre à la rigueur scientifique.
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