Il paraît qu'il ne faut pas juger les gens sur leur tête, qu'il faut se méfier de la première impression etc. Je n'y ai jamais cru. La première impression, bonne ou mauvaise, se trouve presque toujours confirmée par la suite.
On n'est pas responsable de son physique (encore qu'il reflète assez bien le moral à mon sens). Quoiqu'il en soit Jean-Luc Mélenchon et Julien Dray ont de vrais gueules de maquignons, de ceux qui seraient les derniers à qui je ferais confiance. Faire confiance à des politiques d'ailleurs...
Lellouche me débecte mais il a des convictions. Autant ces deux là n'ont d'autre conviction que leur petit intérêt d'apparatchik, de membres d'une organisation, d'un appareil qui leur assure leur revenu et un peu de pouvoir. Ils ne servent à rien, n'apportent rien mais sont à l'abri des soucis du quotidien. Un autre genre de frelons en quelque sorte.
Député, sénateur, ils doivent tout au PS de Mitterrand, les voilà casés à vie sauf grosse, très grosse bêtise.
Ça été ça leur talent: avoir suffisamment de savoir-faire et d'entre-gens pour passer prof de l'enseignement technique (moyennement glamour) à des positions où ils ne doivent à peu près plus de comptes à quiconque.
J'aime pas ce que je lis sur leurs visages.
On n'est pas responsable de son physique (encore qu'il reflète assez bien le moral à mon sens). Quoiqu'il en soit Jean-Luc Mélenchon et Julien Dray ont de vrais gueules de maquignons, de ceux qui seraient les derniers à qui je ferais confiance. Faire confiance à des politiques d'ailleurs...
Lellouche me débecte mais il a des convictions. Autant ces deux là n'ont d'autre conviction que leur petit intérêt d'apparatchik, de membres d'une organisation, d'un appareil qui leur assure leur revenu et un peu de pouvoir. Ils ne servent à rien, n'apportent rien mais sont à l'abri des soucis du quotidien. Un autre genre de frelons en quelque sorte.
Député, sénateur, ils doivent tout au PS de Mitterrand, les voilà casés à vie sauf grosse, très grosse bêtise.
Ça été ça leur talent: avoir suffisamment de savoir-faire et d'entre-gens pour passer prof de l'enseignement technique (moyennement glamour) à des positions où ils ne doivent à peu près plus de comptes à quiconque.
J'aime pas ce que je lis sur leurs visages.
4 commentaires:
Mélenchon was against the horrible European Constitution and he was against the European Constitution bis called the Treaty of Lisbon.
I can only admire him for that. Now Sarko has made his coup d'état by changing the French Constitution and having the Parliament vote this atrocity.
How can one call France a democracy now? Emperor Sarko the First has annulled the decision of the people.
Les Pay-Bas en passeront également par la ratification parlementaire. Autant pour la démocratie directe...
Ce qu'on ne nous dit pas: en quoi le gnome des Carpathes a t-il contribué décisivement à la mise au point du traité de Lisbonne que pas 1 Français sur 1 million n'a lu?
Le document est d'ailleurs introuvable. A la Documentation Française peut-être?
J'ai complètement changé d'avis sur "l'Europe" à présent. Non pas tant qu'elle soit libérale, pas assez libérale, sociale etc. mais parce que c'est devenu la créature des technocrates et politiques sans plus la moindre connexion avec le peuple.
Un parlement qui ne sert à rien d'autre qu'à établir tous les six ans un diagnostic des forces politiques internes aux différents pays membres, c'est une pantalonnade!
Mélenchon s'était fait le défenseur de la théorie du plan B.... Avec Fabius.
Suffit-il à Fabius de s'être aussi prononcé "contre" pour qu'il mérite respect ou admiration?
Le Plan B était simple. Re-écrire le traité. Si le problème était le foncionnement des institutions, on peut l'addresser avec un texte de 30 pages. Mais nos maîtres voulaient ajouter des regles qui assureraient une Europe très libérale, plus même que les Etats-unis.
Voici le texte du traité modificatif.
http://www.traite-simplifie.org/TEXTES/Attac-4pages-TS.pdf
http://www.traite-simplifie.org/c_est_quoi.htm
Quelques commentaires sur le traîté. Giscard,
"La conclusion vient d'elle-même à l'esprit. Dans le traité de Lisbonne, rédigé exclusivement à partir du projet de traité constitutionnel, les outils sont exactement les mêmes. Seul l'ordre a été changé dans la boîte à outils. La boîte, elle-même, a été redécorée, en utilisant un modèle ancien, qui comporte trois casiers dans lesquels il faut fouiller pour trouver ce que l'on cherche." . . .
"Ainsi l'expression "concurrence libre et non faussée", qui figurait à l'article 2 du projet, est retirée à la demande du président Sarkozy, mais elle est reprise, à la requête des Britanniques, dans un protocole annexé au traité qui stipule que "le marché intérieur, tel qu'il est défini à l'article 3 du traité, comprend un système garantissant que la concurrence n'est pas faussée"." . . .
"Quel est l'intérêt de cette subtile manœuvre ? D'abord et avant tout d'échapper à la contrainte du recours au référendum, grâce à la dispersion des articles, et au renoncement au vocabulaire constitutionnel.
Mais c'est aussi, pour les institutions bruxelloises, une manière habile de reprendre la main, après l'ingérence des parlementaires et des hommes politiques, que représentaient à leurs yeux les travaux de la Convention européenne. Elles imposent ainsi le retour au langage qu'elles maîtrisent et aux procédures qu'elles privilégient, et font un pas de plus qui les éloigne des citoyens."
D'autres commentaires du passé,
"The distinction between governments and peoples has been explicitly acknowledged by the constitution’s chief author, Valéry Giscard d’Estaing. “It is not France that has said ‘no’ to the constitution,” he said last week, “it is 55 per cent of French people.” France, in other words, is represented, not by its ill-informed population, but by its former President. “L’état, c’est Giscard.”
Giscard is turning on its head a principle which Europeans have spent 300 years fighting to establish, namely that rulers should be accountable to their people."
http://www.brusselsjournal.com/node/1125
"Mr Giscard, the chairman of the group that authored the European Constitution and an anti-democratic conspirator, said in a recent lecture [pdf] at the London School of Economics on 28 February that the “rejection of the Constitution [by the French and Dutch voters] was a mistake which will have to be corrected.” Referring to earlier EU referendums on the Maastricht and Nice treaties where Ireland and Denmark were forced to vote over and over again until they accepted the texts imposed by the EU, he said that “if the Irish and the Danes can vote yes in the end, so can the French [and the Dutch].”"
"Si le problème était le foncionnement des institutions, on peut l'addresser avec un texte de 30 pages"
C'est aussi mon sentiment. Quel besoin d'une Constitution (ou quel que nom qu'on lui donne)?
Qui plus est, toutes références à des symboles supra-nationaux sont supprimées (drapeau, hymne etc.)
"Ireland and Denmark were forced to vote over and over again until they accepted the texts imposed by the EU"
Soft technocratic dictatorship I say.
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